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Epures ASBL, observatoire indépendant de l'Environnement en Brabant wallon, s'est lancé dans l'aventure concrète et complexe d'un projet d'agroforesterie.

C'est réellement intéressant, tant par l'essence même du projet que par les perspectives qu'il pourrait apporter.

 

     
 

Brabant wallon: Lancement de la Semaine sans pesticides

Entretien avec Hermann Pirmez, président de BioForum Wallonie,

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Le bio brabançon ne se cultive pas. Il faut changer les mentalités. Appel est aussi fait aux communes pour libérer des terrains pour les jeunes.

Entretien avec Hermann Pirmez, président de Wallonie, plateforme qui représente les intérêts de la filière de l' biologique. (extraits d'une interview donnée au S O I R).

L' bio est en hausse en Wallonie, mais pas dans le Brabant wallon. Pourquoi ?
Il y a une série de raisons. C'est dû à la structure des fermes de la province. Dans nos régions, où il y a une grande production de céréales et de betteraves, c'est plus difficile. Les agriculteurs ne voient pas l'intérêt du bio. C'est compliqué de changer les mentalités. Il y a des craintes de changer de système d'exploitation. La peur de l'inconnu, de savoir si c'est rentable, si cela vaut la peine de s'endetter. Il y a aussi un manque de formation et d'encadrement. Et puis, la plupart des agriculteurs bio ne sont pas issus du milieu agricole. Cela part le plus souvent d'une démarche personnelle. Avec donc des problèmes au niveau de l'acquisition des terres. Beaucoup ne savent pas se lancer à cause de cela.

Comment changer les mentalités ?

Il faut informer et former. Mais il faut également solutionner le problème de l'accès à la terre. Elle coûte très cher dans le Brabant wallon. Deux solutions donc : un, les communes pourraient jouer un rôle moteur. Elles pourraient mettre à disposition leurs terres agricoles pour laisser de jeunes agriculteurs se développer. À , par exemple, la commune possède des centaines d'hectares. Un projet est sur la table : réserver six hectares au Bouly pour ces cas-là. Il y aurait toute une série de restrictions environnementales. C'est dans cette voie qu'il faut travailler.

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